Antoine Agoudjian

ARTSAKH 2020, AU COURS DE LA GUERRE DÉCLENCHÉE LE 27 SEPTEMBRE PAR ET LA COALITION TURCO-AZERBAÏDJANAISE CONTRE LES ARMÉNIENS

Le Cri Du Silence

Exposition du 19 au 28 mai 2022

Tous les tirages sont réalisés par E-center à Malakoff (92).

UNE PARTIE DES BÉNÉFICES DES VENTES DE L’EXPOSITION SERA REVERSÉE À LA FONDATION AZNAVOUR.

Par la puissance esthétique de ses photographies comme par l’intégrité de sa démarche, Antoine Agoudjian se pose en témoin, questionne et transmet un message d’espoir, celui de la puissance indomptable de l’esprit humain. La photographie comme vecteur de ses émotions, c’est avec beaucoup d’affection que la Galerie 15 ouvre ses portes à Antoine afin de vous transmettre toute cette sensibilité et immortaliser la mémoire.

Né en 1961, il se consacre depuis plus de 30 ans à la photographie. Ancien membre de l’agence Rapho, ses rencontres décisives, notamment avec Robert Doisneau et Robert Delpire, inscrivent son travail dans le courant de la photographie humaniste. Son oeuvre en noir et blanc est dédiée à la mémoire de l’histoire du peuple arménien. Couvrant les lieux historiques de son héritage mémoriel, Antoine Agoudjian construit une oeuvre originale ou l’Histoire, sa trace et son écho brisent le silence imposé. Depuis 2015, l’introduction de la couleur dans son travail, avec la couverture des guerres en Irak, en Syrie et en Artsakh (Haut-Karabagh), témoigne d’une nouvelle étape dans son oeuvre. Il crée ainsi une symbiose entre la mémoire du passé à l’histoire présente. Il est lauréat du prix public en 2017, pour son travail sur la guerre de Mossoul au festival des correspondants de guerre de Bayeux Calvados et en 2021, il reçoit le premier prix du Visa d’Or CICR pour son travail réalisé dans le Haut-Karabagh.

« Le passé a besoin de notre mémoire … L’oubli serait ici une grave insulte à ceux qui sont morts dans les camps, et dont la cendre est mêlée pour toujours à la terre ; ce serait un manque de sérieux et de dignité, une honteuse frivolité. Oui, le souvenir de ce qui est arrivé est en nous indélébile, indélébile comme le ta-touage que les rescapés des camps portent en-core sur le bras … »

Vladimir Jankélévitch,
L’imprescriptible. Pardonner ? Dans l’honneur et la dignité (1971)